Nous vivons dans un monde qui privilégie l’aspect analytique du langage, c’est à dire que nous nous intéressons presque exclusivement à la signification des mots, à leur capacité à évoquer des idées. De nos jours,  il est très rare de rencontrer des orateurs qui composent leurs discours en suivant le rythme, la mélodie, la cadence, la puissance évocatrice des images de la langue, ce que les grecs appelaient la Phonè (le langage sensible) en opposition au Logos (le langage raisonné). 

 

Pourtant, pour qu’un discours s’imprime dans l’esprit d’un auditoire, il faut qu’il provoque le plaisir de l’oreille, ce qui implique de la part de l’orateur, au moment où il prépare son discours aussi bien qu’au moment où il le délivre, une maitrise de la lange à toutes les échelles : du phonème à la phrase complète en passant par les syllabes et les syntagmes. Pour que le verbe soit incarné, il faut le traiter comme un organisme,  n’oublier aucune de ses composantes : chaque atome, chaque particule, compte. 

 

A travers un travail sur les textes de votre choix (poèmes, scènes de théâtre, extraits de roman, présentations professionnelles), je vous permets de developper une approche sensible de la language de façon à être plus percutant de vos prestations à l’oral.